Le 31 du mois d'août (2)

 

Le 31 du mois d'août, (bis)

Nous aperçûmes, sous l'vent à nous, (bis)

Une capote d'Angleterre

Qui s'en allait sur l'eau

Comme un joli petit bateau.

 

Buvons un coup, tirons en deux

A la santé des amoureux,

A la santé du roi de France,

Et merde au roi d'Angleterre

Qui nous a déclaré la guerre.

 

Le capitaine au même instant, (bis)

Fit arrêter son bâtiment, (bis)

Et la capote d'Angleterre

Fut péchée par les matelots

Et remontée sur le bateau.

 

Dans la capote y'avait un mot : (bis)

"Je suis au large de Bornéo, (bis)

Naufragé sur une île déserte,

Avec trent'filles au cul trop chaud,

Je n'ai plus qu'la peau et les os".

 

Le capitaine tout aussitôt, (bis)

Fit mettre le cap sur Bornéo, (bis)

Mais quand on débarqua dans l'île,

Le marin n'avait plus d'roustons

Et les filles se suçaient l'bouton.

 

En voyant débarquer les gars (bis)

Les filles poussèrent des cris de joie (bis)

Et réclamant tout l'équipage

Chacune étendue sur le dos

Se fit baiser par trois matelots

 

Tout l'équipage pendant un mois (bis)

Baisa soixante-douze mille fois (bis)

Et le navire revint en France

Avec une vérole mes agneaux

Qui fut donnée à tout Bordeaux