La dispute du cul et du con

Air : A la façon de Barbari

 

Chacun de vous sait qu'autrefois

Au Japon comme en France

Le trou du cul avec le con

Vivait d'intelligence

Voulez-vous savoir la raison

La faridondain', la faridondon,

Qui les a rendus ennemis, biribi

A la façon de Barbari, mon ami

 

Le trou du cul plein de fierté,

Disait dans son langage :

"Foutras-tu toujours sous mon nez

Et dans mon voisinage ?

Comme toi ne suis-je pas bon ?

A recevoir aussi le vit, biribi ..."

 

En entendant ceci, du con

Grande fut la colère

Et il en supprima, dit-on

Les règles ordinaires

"Tais-toi, dit-il, foutu cochon

Tu n'es bon qu'à salir le vit, biribi ..."

 

"C'est bien à toi, reprit le cul,

De parler d'immondices,

Du moins, on ne m'a jamais vu

Foutre la chaude-pisse

Toujours couvert de morpions

T'as souvent la vérole aussi, biribi ..."

 

A ce moment, survint un vit

De superbe encolure

Il était, ma foi, fort bien mis

Et de belle tournure :

"Paix, leur dit-il, taisez-vous donc

Vous faites beaucoup trop de bruit, biribi ..."

 

Tout d'abord, il entra au con

Qu'il trouva un peu large,

Puis dans l'trou du cul sans façon

Par trois fois, il décharge,

"Hé, hé, dit-il, taisez-vous donc

Plus c'est étroit, plus on jouit, biribi ..."

 

A cet arrêt, si bien pourtant,

Le con bava de rage,

Et le trou du cul triomphant,

Fit un sacré tapage,

Par trois fois, il pèt'sur le con

Lui disant : "Ton règne est fini, biribi ..."

 

Le bougre avait ma foi raison,

Je le dis sans mystère

Pour foutre il n'est qu'un trou de bon

C'est le trou de derrière

Souple, nerveux et très profond

Dieu pour le vit exprès le fit, biribi ...