Brigadier, vous avez raison !

Air : Pandore (Georges Nadaud)

 

Deux gendarmes, un beau dimanche,

S'astiquaient le long d'un sentier

L'un branlait une pine blanche,

Et l'autre un vit de cordonnier

Le premier dit d'un ton sonore

Je veux t'enculer, mon garçon !

 

Brigadier, répondit Pandore,

Brigadier, vous avez raison !

Brigadier, répondit Pandore,

Brigadier, vous avez raison !

 

Lorsque dans ton cul je tripote,

Ce n'est pas sans difficulté !

Je dois garantir ma culotte

D'une foule de saletés

Pourtant l'épouse qui m'adore

Se branle seule à la maison

 

Mes amours sont capricieuses :

Un con rosé ne me plaît pas

Pour moi, tes deux fesses merdeuses

Ont plus de charm's et plus d'appas ;

Je me fous de ce météore

Qui de pucelage a le nom

 

Puis il se fît un grand silence

Et, fier soldat, dans son transport,

Le nez sur le cul qu'il encense,

Le brigadier tombe et s'endort

Soudain, un pet peu inodore

Le tira de sa pâmoison :

Nom de Dieu ! vous pétez, Pandore !

Brigadier, vous avez raison !