Le con et la bouteille

 

Nargue des pédants et des sots

Qui viennent chagriner notre âme : !

Que fît Dieu pour guérir nos maux ?

Les vieux vins et les jeunes femmes

Il créa pour notre bonheur

Le sexe et le jus de la treille

Aussi je vais en son honneur

Chanter les cons et les bouteilles ! (bis)

 

Dans l'Olympe, séjour des Dieux

On boit, on patine des fesses,

Et le nectar délicieux

N'est que le foutre des déesses

Si j'y vais, jamais Apollon

Ne charmera plus mon oreille ;

De Vénus je saisis le con,

De Bacchus je prends la bouteille ! (bis)

 

Dans les bassinets féminins

Quand on a trop brûlé d'amorces,

Quelques bouteilles de vieux vin

Au vit rendent toute sa force

Amis, plus on boit, plus on fout ;

Un buveur décharge à merveille

Aussi le vin pour dire tout

C'est du foutre mis en bouteille (bis)

 

On ne peut pas toujours bander,

Du vit le temps borne l'usage

On se fatigue à décharger

Mais, amis, on boit à tout âge

Quand aux vieillards aux froids couillons,

Qu'ils utilisent mieux leurs veilles ;

Quand on n'peut plus boucher de cons

On débouche au moins des bouteilles ! (bis)

 

Mais hélas ! depuis bien longtemps,

Pour punir nos fautes maudites,

Le Bon Dieu fît les cons trop grands

Et les bouteilles trop petites

Grand Dieu ! fais, nous t'en supplions !

Par quelque nouvelle merveille

Toujours trouver le fond du con

Jamais celui de la bouteille ! (bis)