{1} Comme tout ce qui va suivre est une grave accusation contre la mémoire de Nelson, inutile de dire que toutes les lettres, et jusqu’aux moindres billets cités, sont historiques. Au besoin, nous pourrions même donner ces lettres autographiées, les autographes étant à notre disposition.

{2} C’était le nom du nouveau bâtiment de Nelson, fatalement illustré le 29 juin suivant.

{3} Caracciolo Sergiani, amant de la reine Jeanne, eut l’imprudence, dans une querelle avec sa royale maîtresse, de lui donner un soufflet ; un coup de hache, qui lui coupa la tête en deux, vengea cet outrage fait à la royauté.

{4} Nelson appelle petites et mesquines cabales l’insistance du cardinal pour faire respecter le traité, et sottes plaintes les réclamations des patriotes. Cela prouve le cas que faisait Nelson de la parole des rois et de la vie des hommes.

{5} Un mot sur ce jeune homme, qui ne joue aucun rôle dans notre histoire, mais qui va nous fournir, en passant, la mesure de l’abaissement de certaines âmes à cette époque. Il eut la tête tranchée, quoique âgé de seize ans à peine. Huit jours après l’exécution, son père donnait un grand dîner à ses juges.

{6} Comme on pourrait, à propos de cette diminution dans les honoraires du bourreau, nous accuser de faire de la fantaisie, nous citerons le texte même de l’historien Cuoco :

« La prima operazione di Guidobaldi fù quolla di transigere col carnefice. Al numero immenso di coloro ch’egli voleva impiccati, gli parve che fosse esorbitante la mercode di dicci ducati perciascuna operazione, che per antico stabilimento il carnefice esigeva del fisco. Credette poter procurare un gran risparmio sostituendo a quella mercede una pensione mensuale. Egli credeva che almeno per dieci mesi dovesie il carnefice essere ogni giorno occupato. ».

{7} Le « vêtu de drap » (vestito di panno) est le signe d’aristocratie devant lequel s’inclinaient les Napolitains du dernier siècle.